Les organisations FSU, FNEC FP-FO, Sud Education, CGT Educ’action, FCPE, UNL, Solidaires lycéens et FIDL condamnent toutes les formes de remise en cause des libertés démocratiques et syndicales. Elles condamnent fermement la répression dont ont été victimes certains lycéens cette semaine, mobilisés sur leurs revendications.
Pourtant, comme des milliers de personnels de l’Education nationale et de parents d’élèves, ces derniers demandent des moyens pour faire face à la crise et de meilleures conditions d’apprentissage.
Au Lycée Colbert à Paris, des policiers ont chargé et frappé des élèves et ont vidé leur gazeuse à bout portant sur certains d’entre eux. La police a verbalisé, au motif de non-respect du confinement, une vingtaine de lycéens. Dans d’autres villes, à Lyon, à Saint-Denis, des élèves ont été placés en garde à vue.
La liberté d’expression que le gouvernement appelle à respecter et défendre doit rester un principe intangible et un droit pour tous.
Nous demandons que cette répression contre la mobilisation légitime des lycéens cesse immédiatement. Nous demandons la levée immédiate des sanctions, des gardes à vue et des verbalisations.
à Montreuil, le 8 novembre 2020