Dans les départements, les conséquences de l’inclusion scolaire systématique rendent la situation intenable pour les personnels.
Cette situation est insupportable, en premier lieu pour les AESH, qui étaient présents dans toutes les manifestations du 26 janvier, qui ont fait grève massivement en Seine Saint-Denis le 9 février et qui ont décidé après leur rassemblement de 300 de se rendre au ministère. Ils participent nombreux aux réunions syndicales organisées par la FNEC FP-FO partout en France pour se regrouper et faire valoir leurs revendications.
Dans cette situation, une large intersyndicale (FNEC FP-FO, FSU, CGT Educ’action, SUD Education, SNALC, SNCL-FAEN) soutient les rassemblements du 24 mars et appelle les AESH à faire entendre leurs revendications à l’occasion d’une journée de grève nationale le 8 avril.
Les personnels de l’Education nationale sont invités à être partie prenante de cette mobilisation en participant à la grève auprès des AESH pour faire valoir les revendications :
– Un véritable statut de la Fonction Publique pour les AESH avec un vrai salaire, des droits statutaires légitimes (garantie de l’emploi, rémunération à plein temps, possibilité de mutation, droit à la formation initiale et continue…) !
– Une revalorisation des salaires et la possibilité de contrats à temps complet pour permettre aux AESH de vivre de leur travail !
– L’abandon des PIAL et de la politique de mutualisation des moyens !
– Le recrutement massif d’AESH pour permettre aux élèves ayant des notifications d’être accompagnés à hauteur des besoins !
Force Ouvrière continue d’exiger le maintien de tous les établissements et structures spécialisées, dont l’existence est remise en cause notamment avec les PIAL, ainsi que la création d’établissements supplémentaires pour
répondre aux besoins.
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210318-CommuniquA©-SNUDI-FO-AESH-PIAL