L’inclusion scolaire systématique produit des effets désastreux : insécurité, et conditions de travail intenables aussi bien pour les élèves que pour les personnels.
Le ministère vient d’accorder, enfin, à la FNEC FP-FO une audience sur la question de l’inclusion systématique. L’audience aura lieu vendredi 24 mars alors que la demande d’audience de la fédération était datée du 25 novembre dernier… ce qui témoigne du peu d’empressement du ministère à recevoir la fédération sur ce dossier !
Cela ne nous empêchera pas de faire remonter au ministre les problèmes qui se posent et de réaffirmer nos revendications.
Pour cela, le SNUDI 51 invite les collègues à nous faire remonter leurs expériences concernant les ravages de l’inclusion systématique.
Cette approche idéologique, qui séduit tant les gouvernements successifs essentiellement par les économies qu’elle permet de réaliser, le SNUDI FO l’a toujours combattue. Il a toujours revendiqué une orientation et une compensation adaptées au handicap et/ou à la difficulté pour les élèves à besoins particuliers et la création de tous les postes et structures spécialisés à hauteur des besoins.
Multiplication des inclusions scolaires par défaut, notamment en maternelle, des notifications MDA non respectées, du nombre d’élèves par AESH, culpabilisation et déni de la souffrance des personnels.
Ni les enseignants ni les AESH n’ont à porter la responsabilité d’une défaillance de l’Etat dans la scolarisation des élèves en situation de handicap.