Ce n’est pas le ministre Ndiaye, mais le président Macron lui-même (!) qui a ouvert la réunion de rentrée des recteurs jeudi 25 août. Il entend ainsi poursuivre les objectifs et la méthode initiée avec M. Blanquer.
L’école n’est pas à la hauteur, leur a expliqué le chef de l’Etat : « Nous avons trop d’élèves malheureux, trop de parents anxieux, de professeurs désabusés ou qui ont le sentiment de ne pas être reconnus et trop d’entreprises qui ne trouvent pas de jeunes formés. ».
Mais le Président Macron balaie ces « difficultés » d’un revers de main, et voudrait, à travers ses pseudo-débats dans les écoles, dans les établissements, associer les personnels au dynamitage du cadre national de l’Ecole et des statuts.
Il voudrait, à travers son Conseil National de la Refondation, associer les syndicats et les politiques à la poursuite de ses projets :
- territorialisation et privatisation de l’Ecole,
- embauche de contractuels, individualiser les rémunérations pour éviter les grèves massives,
- faire du lycée professionnel une succursale de pôle Emploi,
- disparition des qualifications nationales pour détruire les conventions collectives.
Quelle belle rentrée !
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22-08-26-Communique-FNEC-discours-de-Macron-Sorbonnelire l’analyse de la SNETAA en pleine page
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