Suite à la tentative de suicide d’un étudiant devant le CROUS de Lyon, en quelques jours, des dizaines de rassemblements d’étudiants ont eu lieu devant les CROUS, pour dire :
« La jeunesse a droit à un avenir ! »
Dans de très nombreuses universités se tiennent des AG d’étudiants qui ne se résignent pas à demeurer dans la pauvreté, qui listent leurs revendications et qui décident de rejoindre la grève interprofessionnelle à partir du 5 décembre. Des lycéens manifestent également.
Lundi et mardi dernier, à Toulouse, à Massy, des élèves qui manifestaient devant leur lycée ont été gazés et dispersés par des tirs de flash-ball. Des lycéens et des étudiants ont été placés en garde-à-vue.
Ça suffit ! Cela fait un an que ça dure !
Chacun a en tête les images choquantes de Mantes-la-Jolie. Le gouvernement cherche à effrayer les élèves, les étudiants, pour qu’ils cessent de revendiquer. Il utilise sa loi « anti-casseurs » pour interdire les manifestations.
La colère des lycéens et des étudiants est légitime. Ils ont raison.
Dans tous les secteurs la grève à partir du 5 décembre se prépare, s’organise, pour faire reculer le gouvernement sur son projet de réforme des retraites, et ouvrir la voie à la satisfaction de toutes les revendications.
La FNEC FP-FO soutient tous les personnels qui d’ores et déjà décident la reconduction le 6 décembre. Elle soutient les revendications des lycéens et des étudiants et elle appelle les personnels réunis en AG à adopter des motions pour exiger que cessent la répression et les violences à l’égard des lycéens et des étudiants.
à Montreuil, le 29 novembre 2019