Point Sanitaire : la fièvre des fermetures de classe

Faisons court : « tout va très bien Madame la Marquise… »  Thierry LEDROIT directeur de cabinet du Ministre a indiqué qu’il voulait rencontrer les syndicats avant la conférence de presse du Ministre VERAN. Sur la situation sanitaire, il indique que les choses seraient maîtrisées. Les équipes auraient bien fait respecter les risques barrière.

Mais sur le terrain, des directeurs et directrices de la Marne ont eu la désagréable impression d’un rappel à l’ordre par leur IEN car trop de classes avaient fermé dans leur circonscription. Même dans les départements « expérimentaux » comme l’Aisne,  on est passé de 2 classes fermées à…54 en une semaine (celle du 27 novembre)!

L’échec de l’expérimentation de « un cas = un test », dont l’objectif était d’éviter les fermetures, est rejeté sur les laboratoires qui ne pourraient pas assurer et rendre les résultats plus vite.

Pour la FNEC FP-FO le meilleur des gestes barrières demeure la création des postes nécessaires permettant des enseignements devant des petits groupes d’élèves.

La FNEC FP-FO a entendu qu’il n’était pas question de changer de niveau de protocole qui reste niveau 2. C’est l’occasion pour nous de rappeler notre opposition au télé-enseignement et au 1⁄2 jauge qui aboutissent à priver les élèves de leur droit à la scolarisation.

Nous rappelons notre opposition à l’obligation vaccinale. Le Ministère ne peut se payer le luxe de se priver des personnels. Tous les suspendus doivent être réintégrés. Les médecins et infirmiers pour des raisons évidents de sous effectifs permanents d’ailleurs, mais aussi pour les psychologues de l’Education Nationale.

Enfin, concernant l’intervention du Directeur de Cabinet :

– Sur les tests à l’école, pour FO il est très facile de faire reporter la responsabilité de l’échec des objectifs en termes de tests sur les laboratoires d’analyse. La réalité est toute autre. La mise en œuvre est très complexe et représente une surcharge de travail énorme pour les directeurs. La FNEC FP-FO a donc demandé que cela soit mis en œuvre par les ARS.

– Concernant les capteurs de CO2, il n’y a pas de quoi se réjouir, la mise en place est plus que marginale.

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